Les constructeurs automobiles General Motors (GM) et Chrysler ont pris contact avec les autorités américaines pour obtenir une aide fédérale afin de boucler une fusion des deux groupes, affirme lundi le Wall Street Journal.

Les constructeurs automobiles General Motors [[|ticker sym='GM'|]] et Chrysler ont pris contact avec les autorités américaines pour obtenir une aide fédérale afin de boucler une fusion des deux groupes, affirme lundi le Wall Street Journal.

«Les constructeurs automobiles et des représentants politiques du Michigan ont proposé au moins trois plans ces dernières semaines pour débloquer des fonds fédéraux pour aider une entité fusionnée GM-Chrysler», indique le WSJ, sans citer de sources.

Le quotidien américain ajoute que parmi les plans proposés figurent la proposition d'une prise de participation du gouvernement dans le nouvel ensemble ou le déblocage de fonds dans le cadre du programme TARP (Troubled Asset Relief Program), le plan américain de sauvetage du système financier, doté d'une enveloppe de 700 G$ US.

«Alors que les négociations entre General Motors et son concurrent de longue date Chrysler se sont poursuivies au cours du week-end, une dure réalité est apparue: sans une fusion et peut-être une aide de la part du gouvernement fédéral, deux des Big Three de Detroit pourront être à court de liquidités d'ici un an», affirme le Wall Street Journal.

Interrogés par le WSJ, les porte-parole de GM et Chrysler ont chacun réaffirmé que la mise sous protection de la loi contre les faillites n'était «pas une option» envisageable.

Acculés par un marché automobile en chute libre où ses modèles ne correspondent plus à la demande, Chrysler a annoncé vendredi de nouvelles réductions d'effectifs, avec la suppression d'un quart de ses effectifs administratifs, qui s'ajoute à plus de 1800 suppressions de postes annoncées jeudi dans des usines de montage.

Traversant les mêmes difficultés, General Motors a également indiqué qu'il procéderait à des licenciements pour les mois qui viennent, alors que depuis 2005 il a déjà supprimé 34 000 postes.