Presque deux ans après l'annonce de la transformation de l'aérogare Mirabel en parc d'attractions aquatiques d'une valeur de 300 M$, aucun travail n'a encore été fait, selon ce qu'a constaté le Journal de Montréal.

Presque deux ans après l'annonce de la transformation de l'aérogare Mirabel en parc d'attractions aquatiques d'une valeur de 300 M$, aucun travail n'a encore été fait, selon ce qu'a constaté le Journal de Montréal.

L'absence de travaux a été autant confirmée par le maire de Mirabel, Hubert Meilleur, que par le vice-président services immobiliers et commerciaux d'Aéroports de Montréal (ADM), Jean Teasdale.

Le maire Meilleur a précisé qu'aucune demande de permis n'a même été présentée à la municipalité et que les plans de restauration de l'hôtel Château Mirabel ne seraient même pas encore faits.

Bien que les promoteurs soutenaient, en février 2006, que leur financement était attaché et que le projet n'avait pas besoin de subvention, le consortium I-Parks-Oger-International a changé de financiers au cours des derniers mois.

Ce sont ces nouveaux prêteurs qui ont exigé de nouvelles garanties, selon le maire, pour justifier une partie des retards.

Chez ADM, Jean Teasdale assure que tout a été réglé avec le ministre fédéral des Transports, Lawrence Cannon, sur l'utilisation des lieux et que la balle est maintenant dans le camp de I-Parks. M.Teasdale ne doute pas un instant du sérieux ni des promoteurs, ni de la réalisation du projet; il prédit que les travaux vont débuter incessamment.

Le Journal de Montréal n'a pu obtenir de confirmation de la part du promoteur, basé en France.

Le projet annoncé de parc d'attractions aquatiques comprend un immense aquarium, une plage intérieure, des spas, des restaurants, des bars, des cinémas, des dômes thématiques éducatifs, un hôtel de 300 chambres, un centre d'affaires et un centre de congrès.