Montréal se positionne dans le milieu de peloton dans le nouveau classement de MasterCard des indices des centres de commerce mondiaux.

Montréal se positionne dans le milieu de peloton dans le nouveau classement de MasterCard des indices des centres de commerce mondiaux.

La métropole se place 32e sur 75 villes qui jouent un rôle important dans l'économie mondiale. La performance de Montréal s'avère moins reluisante que celle de l'année dernière où elle avait terminé au 27e rang.

Mais selon le chercheur Michael Goldberg qui a dirigé l'étude, Montréal obtient une meilleure performance car l'an dernier la liste ne comprenait que 50 villes. Elle se retrouve donc dans la première partie de la liste.

«C'est une meilleure performance pour Montréal cette année», affirme M. Goldberg.

La métropole se classe neuvième des villes où il est plus facile de faire des affaires. Dans cette même catégorie, Toronto et Vancouver font toutefois mieux : elles se placent quatrième et huitième respectivement.

Au classement général, Toronto a pris le large chez les villes canadiennes. La Ville Reine se classe au 13e rang des principaux centres de commerce, au quatrième rang en Amérique de Nord. Vancouver pointe à la 37e position, en recul de neuf positions.

Sans surprise, l'Asie et le monde anglo-saxon se partagent la tête du classement. Londres est première, devant New York, Tokyo, Singapour, Chicago et Hong Kong.

Pour Londres, les chercheurs soulignent qu'elle profite «d'une économie forte et sûre et de marchés financiers dynamiques».

Deux poids lourds européens des milieux financiers, Paris et Francfort, se placent septième et huitième.

Pour Montréal, cette performance en recul donne tout de même à sourire. La ville se classe 10e en Amérique du Nord et elle dépasse plusieurs villes dont on vante les mérites économiques dont Houston (34e), Dallas (35e), Barcelone (38e), Melbourne (41e) ou Dubaï (44e).

Montréal fait mieux également que certaines mégalopoles dont Moscou (51e), Pékin (57e) ou Rio de Janeiro (65e).

Selon le chercheur Goldberg, la métropole se distingue par «la stabilité de son économie» et «l'efficacité de son système» lorsqu'un homme d'affaires veut investir dans la ville.

Aussi, la venue du marché climatique annoncé à la fin mai est un atout pour Montréal qui peut également compter sur la force des villes européennes pour générer de l'activité économique, considère M. Goldberg.

Au chapitre de la qualité de vie, Vancouver se classe première largement devant Montréal qui se classe toutefois au 13e.

Autre point notable, plusieurs villes américaines connaissent une baisse de régime en 2008 notamment Los Angeles (10e à 17e), Miami (21e à 29e) ou Houston (22e à 34e).

Au contraire, d'autres villes d'économies émergentes font un bond dans le classement dont Shanghai (32e à 24e) et Moscou - qui ne figurait même pas au classement en 2007.

Pour établir l'indice, le groupe d'experts a évalué la performance des villes en fonction de plusieurs variables notamment la stabilité économique, la facilité de faire des affaires, les flux financiers et la création du savoir.