Le plus grand boom immobilier depuis la Deuxième Guerre mondiale est maintenant terminé, selon un rapport publié par Scotia.

Le plus grand boom immobilier depuis la Deuxième Guerre mondiale est maintenant terminé, selon un rapport publié par Scotia.

Le changement de cap est plus prononcé dans les régions de l'Ouest canadien incluant Calgary, Edmonton et Vancouver qui avaient connu une explosion immobilière dans les dernières années notamment en raison de la hausse vertigineuse des prix des matières premières.

Toutefois, souligne Scotia, les conditions sont les mêmes dans presque toutes les régions du Canada alors que le marché tourne à la faveur des acheteurs pour la première fois en plusieurs années.

«Nous ne sommes pas alarmistes concernant le futur de notre marché domestique. Ce n'est pas la même situation qu'aux États-Unis qui a été causée par trop de construction, l'achat spéculatif et des prêts imprudents», indique Adrienne Warren, économiste principale chez Scotia.

Même si la situation tourne, le marché canadien ne subit pas les mêmes secousses qu'aux États-Unis. Le rapport cible notamment des différences fondamentales entre les deux marchés.

Selon Scotia, au Canada, le nombre de nouvelles propriétés ou pour la revente augmente mais se situe encore dans les cycles normaux.

Avec les constructeurs qui diminuent la cadence dans la plupart des régions au Canada et avec le risque faible de saisies immobilières, le marché canadien ne présente pas la même situation qu'aux États-Unis alors que la surabondance de la construction a fait décliner les prix à des niveaux record.

Toujours selon l'étude, le prix des propriétés a connu une hausse plus faible en Amérique du Nord que dans plusieurs autres marchés mondiaux.

Ainsi, dans les dernières années, le prix a augmenté de 50% aux États-Unis et de 61% au Canada. Par comparaison, l'augmentation a dépassé les 100% dans plusieurs pays dont l'Irlande, le Royaume-Uni, l'Espagne, la France et l'Australie.