Le 20 mai dernier. La compagnie Canadian Royalties (V.CZZ) annonce la construction d'une mine de nickel et de cuivre au nord du Québec, à 20 kilomètres de la mine Raglan. Construction d'une route, d'un port, d'un camp: le projet d'un demi-milliard de dollars est ambitieux.

Le 20 mai dernier. La compagnie Canadian Royalties [[|ticker sym='V.CZZ'|]] annonce la construction d'une mine de nickel et de cuivre au nord du Québec, à 20 kilomètres de la mine Raglan. Construction d'une route, d'un port, d'un camp: le projet d'un demi-milliard de dollars est ambitieux.

Aujourd'hui, s'il y a toujours de l'activité sur le site de Nunavik Nickel, ce n'est pas celle que l'on espérait. On s'affaire à emballer les équipements, à protéger les installations et à rapatrier les travailleurs. Le projet est sur la glace.

«Des changements dramatiques au sein des marchés des capitaux ainsi que d'autres défis ont affecté notre capacité de lever les fonds nécessaires (...)» a indiqué l'entreprise dans un communiqué daté du 5 août.

Le projet de Nunavik Nickel illustre à quel point la crise actuelle fait mal au secteur minier. La plupart des mines déjà en activité, celles d'or particulièrement, ne sont pas à plaindre. Mais ceux qui ont besoin de trouver des fonds se creusent la tête. C'est le cas des entreprises d'exploration, dont 40% sont actuellement dans une situation «précaire», selon Jean-Pierre Thomassin, directeur général de l'Association de l'exploration minière du Québec.

C'est aussi le cas de Ressources Cogitore, qui a mis sur la glace son projet de construire une mine de zinc près de La Sarre à cause de l'effondrement du prix du zinc et des difficultés de financement.

Symbole: CZZ (à la Bourse TSX Croissance) Fermeture hier: 0,26$ Variation depuis le début de l'année: -90,7%