La confiance des consommateurs américains s'est légèrement reprise en juillet, avec un indice à 51,9 points contre 51 points en juin, a indiqué mardi l'institut de conjoncture privé Conference Board.
La confiance des consommateurs américains s'est légèrement reprise en juillet, avec un indice à 51,9 points contre 51 points en juin, a indiqué mardi l'institut de conjoncture privé Conference Board.
Les analystes tablaient sur un indice à 50 points. De plus les chiffres du mois précédent ont été révisés en légère hausse pour faire ressortir un indice à 51 points au lieu de 50,4 annoncés initialement.
Les indices mesurant la confiance des ménages sont suivis de près car la consommation est le moteur principal de la croissance aux États-Unis.
«Les consommateurs n'ont pas beaucoup modifié leur évaluation des conditions actuelles, ce qui laisse penser qu'il n'y a pas eu d'amélioration importante, ni de détérioration significative, des conditions économiques ou du marché du travail», a indiqué Lynn Franco, chargée des études sur les consommateurs au Conference Board.
Le jugement porté par les consommateurs sur leur situation actuelle est resté quasi-stable à 65,3 points en juillet contre 65,4 points en juin. Celui mesurant les attentes a un peu progressé à 43 points contre 41,4 le mois précédent.
«Pour l'avenir, même si les consommateurs restent extrêmement pessimistes sur les perspectives à court terme, la petite amélioration de l'indice mérite d'être surveillée dans les mois à venir car c'est souvent un signe annonciateur des temps économiques à venir», a ajouté Mme Franco.
Les ménages américains étaient 30,3% à juger «difficile» de trouver du travail en juillet (29,7% le mois précédent), contre 13,5% d'un avis contraire. Et 37,1% prévoyaient une baisse des embauches dans les six mois à venir (35,7% le mois précédent), contre 8,2% d'un avis contraire.
Sur les conditions économiques, 13,1% les trouvaient «bonnes» (11,5% le mois précédent), contre 32,8% les jugeant «mauvaises». Pour les six mois à venir, 9,3% tablent sur une amélioration de la situation économique (8,5% en juin) et 32,4% sur une détérioration.