Jeff Rubin n'a sûrement pas été étonné à l'annonce des mauvaises nouvelles de General Motors cette semaine. Ses prédictions quant à la réduction du nombre d'automobilistes n'augurent rien de bon pour le secteur automobile ontarien.

Jeff Rubin n'a sûrement pas été étonné à l'annonce des mauvaises nouvelles de General Motors cette semaine. Ses prédictions quant à la réduction du nombre d'automobilistes n'augurent rien de bon pour le secteur automobile ontarien.

Sur l'avenir du secteur manufacturier en général au Québec et en Ontario, l'économiste laisse tomber deux mots: "Not good." Au moins, les tarifs sur le carbone seraient à l'avantage du Québec, note-t-il.

Si le monde va changer, selon Rubin, le Canada aussi. "L'Ontario deviendra comme le Québec, et les Ontariens deviendront tous favorables à la péréquation. L'Alberta et la Saskatchewan feront tellement d'argent que ça ne les dérangera plus que des milliards en surplus s'en aillent vers le Québec et l'Ontario."

Et le dollar canadien? "Il sera à 1,05$ d'ici la fin de l'année, répond M. Rubin. Et il continuera à monter. Nous avons du pétrole à vendre aux Américains, et ils vont vouloir l'acheter. Le taux de change pourrait être à 2$ qu'ils l'achèteraient quand même, car leur deuxième fournisseur, le Mexique, est sur le point de s'effondrer."

L'énergie est la clé, dirait encore Jeff Rubin.