La Bourse de New York a fini la semaine en forte baisse vendredi, inquiète des conséquences de la nouvelle flambée des prix du pétrole sur la consommation après un bond plus fort que prévu du chômage en mai.

La Bourse de New York a fini la semaine en forte baisse vendredi, inquiète des conséquences de la nouvelle flambée des prix du pétrole sur la consommation après un bond plus fort que prévu du chômage en mai.

La résultat est sans concession: le Dow Jones a perdu 3,20% et le Nasdaq 2,96%.

Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a perdu plus de 400 points (-404,33 points) à 12 200,12 points, tandis que l'indice Nasdaq, à forte composante technologique, a reculé de 75,38 points à 2.474,56 points.

L'indice élargi Standard and Poor's 500 a quant à lui perdu 43,37 points, à 1.360,68 points (-3,09%).

C'est la plus forte baisse journalière de l'indice vedette Dow Jones depuis le 27 février 2007, tandis que la Nasdaq et le SP 500 enregistrent là leur plus forte baisse sur une séance depuis quatre mois.

«Wall Street a été mise K-O par la hausse inexorable des prix du pétrole et le bond inattendu du taux de chômage», a résumé Al Goldman, analyste à la maison de courtage Wachovia Securities.

Le baril de pétrole a dépassé les 139 dollars vendredi à New York, soit plus du double de son prix d'il y a un an, gagnant plus de 10 $ en une seule séance.

Les investisseurs redoutent que cet embrasement affecte la consommation, qui contribue pour plus de deux-tiers dans l'activité économique américaine.

D'autant que le taux de chômage est monté à son niveau le plus haut en près de quatre ans en mai, à 5,5% de la population active, contre 5,1% attendu par les analystes.

Si l'économie américaine n'a supprimé que 49 000 emplois, alors que les analystes tablaient sur 60.000, les États-Unis ont continué à détruire des emplois pour le cinquième mois d'affilée.