La direction de Bombardier (T.BBD.B) a averti les autorités locales mardi qu'elle pourrait fermer son usine belge si elle n'obtient pas le contrat pour la fabrication de 1200 voitures pour la société nationale des chemins de fer.

La direction de Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] a averti les autorités locales mardi qu'elle pourrait fermer son usine belge si elle n'obtient pas le contrat pour la fabrication de 1200 voitures pour la société nationale des chemins de fer.

Le contrat est lié à la mise en place d'une nouvelle ligne express de transport de passagers dans la région de Bruxelles.

Des sources syndicales ont indiqué que l'allemande Siemens a offert de fabriquer les voitures à un prix moindre que celui proposé par Bombardier.

La NMBS-SNCB (Nationale maatschappij der belgische spoorwegen-Société nationale des chemins de fer belges) a refusé de dire quelle compagnie obtiendra le contrat.

Guy Hendrix, porte-parole de Bombardier, a indiqué qu'environ 1350 emplois directs et indirects seraient menacés si la SNCB accordait le contrat de 2,3 milliards $ US à Siemens, une multinationale qui n'a pas d'usine en Belgique.

La française Alstom et l'espagnole CAF sont également sur les rangs pour obtenir le lucratif contrat, selon le quotidien De Standaard.

L'usine de Bombardier Transport en Belgique est située à Bruges.