Les cours du pétrole brut se repliaient timidement vendredi à l'ouverture du marché new-yorkais, mais restaient ancrés au-dessus de 105 dollars le baril, alors que le dollar continuait de s'affaiblir face à l'euro.

Les cours du pétrole brut se repliaient timidement vendredi à l'ouverture du marché new-yorkais, mais restaient ancrés au-dessus de 105 dollars le baril, alors que le dollar continuait de s'affaiblir face à l'euro.

Vers 9H10, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en avril reculait de 13 cents à 105,34$ US.

La veille, le prix de l'or noir avait atteint de nouveaux sommets, marquant un record à 105,97$ US le baril, après avoir franchi pour la première fois le cap des 105$ US.

Cette envolée s'est poursuivie vendredi matin à Londres, puisque le baril de Brent de la mer du Nord a atteint le prix jamais vu de 103$ US.

Mais la publication d'une contraction du marché de l'emploi aux États-Unis pour le deuxième mois consécutif a quelque peu stoppé les ardeurs de l'or noir.

En février, l'économie américaine a perdu 63 000 emplois, le nombre le plus important en cinq ans, ce qui peut «changer la perception que le marché a sur l'économie et son ralentissement», a indiqué Phil Flynn, analyste d'Alaron Trading.

La perspective d'une tombée en récession fait envisager un affaiblissement de la demande énergétique des Etats-Unis, premier consommateur mondial de pétrole.

Toutefois, l'impact de ces mauvais chiffres économiques a été limité par le fait que le marché «se concentre davantage sur la baisse du dollar», a souligné M. Flynn.

Or le billet vert, dont l'affaiblissement pousse les investisseurs vers des marchés inflationnistes comme ceux des matières premières, a marqué un nouveau plus bas historique à 1,5464$ US pour un euro, dans la foulée de la publication du rapport sur l'emploi.