Tenue pour moribonde ces derniers temps, l'économie ontarienne n'en a pas moins maintenu le taux de chômage au Canada à un creux de 33 ans en février.
Tenue pour moribonde ces derniers temps, l'économie ontarienne n'en a pas moins maintenu le taux de chômage au Canada à un creux de 33 ans en février.
Pour un deuxième mois d'affilée, le taux de chômage au pays s'est maintenu à 5,8%.
Le taux d'emploi, lui, a atteint un sommet sans précédent, à 63,9 %.
Cette montée de l'emploi s'est surtout manifestée dans la construction, les administrations publiques ainsi que dans les services professionnels, scientifiques et techniques.
Ces hausses ont été partiellement neutralisées par le repli du secteur de la fabrication et de celui des ressources naturelles.
Comme cela a été le cas en janvier, la progression de l'emploi a été entièrement attribuable à la hausse du travail à temps plein.
Presque toute la hausse de l'emploi en février est survenue en Ontario, avec un gain net de 46 000 emplois. La construction et les services y ont éclipsé les pertes engendrées dans le secteur manufacturier.
Au Québec l'emploi a peu bougé en février, mais on remarque que la croissance observée au cours des douze derniers mois (+ 92 000 emplois) a été supérieure à la moyenne nationale.
Là comme en Ontario, la robustesse du secteur tertiaire a compensé les difficultés de l'économie manufacturière.
Le taux de chômage s'est établi à 7%, là aussi un creux historique de 33 ans.
À l'échelle du pays, l'augmentation des salaires est restée vigoureuse au cours du dernier mois, alors que la hausse sur douze mois des salaires horaires moyens était estimée à 4,9 %.
Il s'agit d'une progression nettement supérieure à la hausse la plus récente des prix à la consommation (+2,2 %).
Depuis un an
La croissance de l'emploi au cours des douze derniers mois se chiffre maintenant à 361 000 (+2,2 %) au Canada.
En outre, au cours des 12 derniers mois, le rythme de croissance de l'emploi à temps plein a été trois fois plus rapide que celui du travail à temps partiel.