Grâce à des placements privés, à sa couverture contre le risque de change et aux marchés boursiers, la Caisse de dépôt et placement du Québec enregistre un rendement de 5,6% en 2007.

Grâce à des placements privés, à sa couverture contre le risque de change et aux marchés boursiers, la Caisse de dépôt et placement du Québec enregistre un rendement de 5,6% en 2007.

Le «bas de laine des Québécois» dit que son rendement se situe dans le premier décile, donc supérieur à 90% des caisses de 1 G$ et plus, selon les données de RBC Dexia.

L'actif net des déposants du régime a donc augmenté à 155,4 G$ l'an dernier.

Le rendement inclut une provision de 1,9 G$ liée à la dévaluation de papier commercial lié à des actifs (PCAA).

La Caisse précise que sur trois ans, son rendement annuel se situe à 11,5% et que sur cinq ans, il est de 12,4%. Respectivement, cela la situe dans le premier décile et les cinq premiers centiles comparativement aux autres régimes de sa taille.

La Caisse souligne que sur cinq ans, l'actif net de ses déposants a doublé. C'est dû à 81,3% grâce au rendement et à 18,7% grâce aux dépôts nets.

«En résumé, dit le grand patron Henri-Paul Rousseau, la couverture contre le risque de change, le poids accru des actifs non traditionnels au cours des dernières années, la bonne tenue des marchés boursiers canadiens et la valeur ajoutée des gestionnaires sont les principaux facteurs qui permettent à la Caisse d'afficher un rendement de premier décile en 2007.»

Les documents publiés jeudi par la Caisse décrivent les placements non traditionnels avec des exemples comme le placement privé, les immeubles, les participations et infrastructures ainsi que les fonds de couverture.

Les gains sont contrebalancés en partie par le resserrement du crédit, par les marchés plus volatiles aux États-Unis et par les liquidités plus rares en raison des PCAA non bancaires au Canada.