Malgré l'attentat sanglant qui a coûté la vie à 12 employés de SNC-Lavalin, la semaine dernière, la menace d'attentats terroristes contre des intérêts étrangers en Algérie n'est pas plus importante qu'auparavant, a assuré la Corporation de sécurité Garda World à ses clients présents en Afrique du Nord.

Malgré l'attentat sanglant qui a coûté la vie à 12 employés de SNC-Lavalin, la semaine dernière, la menace d'attentats terroristes contre des intérêts étrangers en Algérie n'est pas plus importante qu'auparavant, a assuré la Corporation de sécurité Garda World à ses clients présents en Afrique du Nord.

Dans un rapport présenté à ses clients, Garda assure que les insurgés algériens sont surtout actifs en milieu rural. Pour cette raison, ajoute-t-on, il a peu de preuves pouvant démontrer un changement dans cette tendance à moyen terme.

La branche algérienne d'al-Qaïda a revendiqué les récents attentats à la bombe en Algérie qui ont coûté la vie à 60 personnes, dont 12 employés de SNC-Lavalin.

Les terroristes ont affirmé que les attentats contre une école de police, des casernes militaires et SNC, se voulaient des représailles contre l'arrestation de militants décrits comme des «guerriers saints».

Or, ces incidents ne sont pas inhabituels, même s'ils semblent démontrer une tendance inquiétante, affirment les auteurs du rapport, Mark Tomlin et Rafal Roman.

Ces tactiques de guérilla de style irakien sont de plus en plus présentes en Algérie depuis les deux dernières années. Au cours des derniers mois, les insurgés semblent vouloir frapper au-delà de leur base située dans l'est du pays.

Selon les auteurs du rapport, al-Qaïda n'a pas encore les soutiens financiers ou les structures de recrutement nécessaires pour lancer une campagne terroriste intense.

Les insurgés algériens se contentent de petites embuscades, de rapts et d'attentats à l'aide de mines artisanales.