La banque américaine Wells Fargo (WFC), qui compte parmi les établissements ayant le mieux résisté à la crise du subprime, juge improbable une grosse acquisition en dépit de la chute de la valeur de nombre de ses rivales.

La banque américaine Wells Fargo [[|ticker sym='WFC'|]], qui compte parmi les établissements ayant le mieux résisté à la crise du subprime, juge improbable une grosse acquisition en dépit de la chute de la valeur de nombre de ses rivales.

«Une grosse opération qui transformerait la nature (de notre établissement) est hautement improbable, indique John Stumpf, directeur général, dans un entretien accordé au quotidien Financial Times. Pas impossible, mais hautement improbable.»

«Nous n'avons pas besoin d'atteindre un accord. La croissance interne est le moteur fondamental de cette compagnie», a-t-il dit.

Considérée comme l'une des banques américaines les plus prudemment gérée, Wells Fargo a évité le pire de la crise des hypothèques risquées, alors même que son marché principal est la Californie, un état où l'immobilier est sinistré.

Le marché voyait bien Wells Fargo procéder à une grosse acquisition - comme Wachovia [[|ticker sym='WB'|]] ou Washington Mutual [[|ticker sym='WM'|]] - ce qui lui aurait permis d'étoffer une présence pour l'instant limitée à l'ouest des États-Unis.

Cinquième banque américaine par les actifs, Wells Fargo est la seule à bénéficier d'une notation «AAA» (la meilleure possible) des agences de notation.

«Nous venons d'une culture où être plus gros n'est pas être meilleur. Vous devenez plus gros en étant le meilleur, vous ne devenez pas meilleur en étant le plus gros», a ajouté M. Stumpf, en semblant exclure un développement de son entreprise sur la côte Est.