La Maison-Blanche a dit mercredi se laisser plusieurs jours pour examiner attentivement les plans de restructuration qu'ont élaborés les constructeurs automobiles américains avec l'espoir d'obtenir une aide publique pour se sauver de la faillite.

La Maison-Blanche a dit mercredi se laisser plusieurs jours pour examiner attentivement les plans de restructuration qu'ont élaborés les constructeurs automobiles américains avec l'espoir d'obtenir une aide publique pour se sauver de la faillite.

«Nous allons prendre un certain temps pour examiner ces plans» et écouter les patrons des constructeurs quand ils plaideront à nouveau leur cause devant le Congrès jeudi et vendredi, a dit un porte-parole, Tony Fratto.

«Je n'escompte pas que nous portions un jugement sur ces plans dans les prochains jours», a-t-il dit.

En pleine déconfiture, le numéro un américain de l'automobile, General Motors [[|ticker sym='GM'|]], et ses concurrents Chrysler et Ford [[|ticker sym='F'|]] ont engagé mardi un nouvel effort pour obtenir l'aide publique en présentant des plans de réduction de leurs coûts et d'adaptation de leur production aux exigences du marché.

General Motors a dit être prêt à sacrifier le tiers de ses salariés américains et deux de ses marques pour obtenir du Congrès les aides indispensables à sa survie.

Les trois constructeurs demandent une aide qui, cumulée, représenterait jusqu'à 34 G$ US.

Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, a clairement signifié qu'une intervention publique en faveur des constructeurs ne faisait guère de doute. Mais une loi qui la rendrait possible devra avoir la signature du président George W. Bush.

L'administration Bush insiste sur le fait que les constructeurs doivent faire la preuve de leur viabilité pour que l'argent du contribuable ne leur soit pas versé à perte.