La Maison Blanche s'est montrée sceptique lundi quant aux chances que les prix records de l'essence baissent à court terme aux États-Unis tout en saluant l'annonce par l'Arabie Saoudite d'une augmentation de sa production de pétrole.

La Maison Blanche s'est montrée sceptique lundi quant aux chances que les prix records de l'essence baissent à court terme aux États-Unis tout en saluant l'annonce par l'Arabie Saoudite d'une augmentation de sa production de pétrole.

Toutes les augmentations de l'offre sont les bienvenues, a dit la porte-parole de la Maison Blanche Dana Perino devant la presse.

«Mais je ne pense pas que quiconque attendait de cette conférence qu'elle ait un impact immédiat sur les prix ou sur les marchés», a-t-elle dit en faisant référence à la réunion des pays producteurs et consommateurs de pétrole dimanche à Djeddah (Arabie saoudite).

«Il n'y a pas de baguette magique. Le problème ne sera pas résolu du jour au lendemain», a-t-elle dit.

Le roi Abdallah a confirmé dimanche une hausse de 200 000 barils de la production quotidienne de la grande puissance pétrolière saoudienne.

La conférence a par ailleurs accouché de recommandations techniques, préconisant une meilleure transparence et une plus grande régulation des marchés financiers, ainsi qu'un accroissement des capacités de production et de raffinage, rien selon les experts qui soit susceptible de contenir les prix.

L'administration Bush avait envoyé une délégation à Djeddah en signifiant clairement aux automobilistes américains qu'ils ne seraient pas au bout de leurs souffrances après la conférence.

«Il n'y aura pas de réponse à court terme. Et il serait irresponsable de la part de quiconque de suggérer le contraire», a dit la porte-parole de la Maison Blanche.

Elle a répété qu'aux yeux du gouvernement américain «le problème fondamental» était celui de l'offre et de la demande, même si la spéculation des investisseurs sur le pétrole pouvait contribuer au problème au jour le jour.

Les pays producteurs disent au contraire que la spéculation est une cause primordiale.