Les prix du pétrole ont terminé en baisse à New York, au cours d'une séance volatile, le marché prenant acte des signes de baisse de la demande, mais aussi d'une baisse des quotas de l'Opep et des stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis cette semaine.

Les prix du pétrole ont terminé en baisse à New York, au cours d'une séance volatile, le marché prenant acte des signes de baisse de la demande, mais aussi d'une baisse des quotas de l'Opep et des stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis cette semaine.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en octobre a clôturé à 102,58 dollars, en baisse de 68 cents par rapport à son cours de clôture de mardi.

Les cours étaient très volatiles mercredi, et la séance a été marquée par le retour du Brent sous le seuil des 100 dollars, pour le deuxième jour consécutif.

«Les investisseurs sont en train de déserter le marché du pétrole à un rythme accéléré», a constaté Antoine Halff, de Newedge group.

Les investisseurs ont pris acte de la baisse de la demande observée par le Département à l'énergie américain (DoE) dans son rapport hebdomadaire.

Sur les quatre dernières semaines, les Américains ont consommé en moyenne 20,1 millions de barils par jour de produits pétroliers, en baisse de 3,8% comparé à un an plus tôt. La consommation d'essence a notamment reculé de 2,1%.

Un constat également fait par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui a abaissé sa prévision de demande mondiale de pétrole pour 2008 et 2009.

Les stocks de pétrole brut, d'essence et de produits distillés ont toutefois chuté la semaine dernière aux Etats-Unis, signe en général que le marché n'est pas assez approvisionné.

Mais la semaine sur laquelle portent ces chiffres a été marquée par le passage de l'ouragan Gustav dans le golfe du Mexique et le sud des Etats-Unis, qui a provoqué l'interruption totale de la production de la zone (1,3 million de barils) et privé le pays de plus de 10% de ses capacités de raffinage pendant plusieurs jours.