La Bourse de Toronto a bondi de près de 300 points, jeudi, quand les investisseurs ont misé sur le fait que les cours élevés du pétrole sont là pour rester, malgré certains signes qui témoignent d'un ralentissement de la demande aux États-Unis.

La Bourse de Toronto a bondi de près de 300 points, jeudi, quand les investisseurs ont misé sur le fait que les cours élevés du pétrole sont là pour rester, malgré certains signes qui témoignent d'un ralentissement de la demande aux États-Unis.

Tous les secteurs ont bien fait, à l'exception de celui des télécommunications.

Les marchés new-yorkais ont eux aussi connu une excellente journée, en dépit de la poussée du pétrole et d'autres nouvelles pessimistes provenant du marché de l'immobilier.

Les investisseurs se sont notamment réjouis de données étonnamment positives au sujet des ventes au détail et d'un portrait mitigé de la situation de l'emploi.

Le S&P/TSX s'est envolé de 292,45 points à 14 982,91. La Bourse de croissance de Toronto a grimpé de 14,06 points à 2656,63. Le dollar canadien s'est apprécié de 0,05 cent US à 98,25 cents US.

Le TSX a été électrisé par un bond de quatre pour cent du secteur de l'énergie, quand le baril de pétrole a repris une bonne partie du terrain cédé depuis quelques jours, s'appréciant de 5,49 $ US à 127,79 $ US.

Les analystes attribuent ce regain de vie à un commentaire du président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, qui a indiqué que l'institution pourrait hausser les taux d'intérêt pour lutter contrer les pressions inflationnistes.

Plus tôt ce mois-ci, le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, a révélé que de nouvelles réductions des taux d'intérêt sont peu probables aux États-Unis.

Et quand les taux augmentent en Europe ou reculent aux États-Unis, le dollar américain faiblit face à l'euro, ce qui pousse vers le bas le cours des produits de base, dont celui du pétrole.

L'économiste en chef de Marchés mondiaux CIBC, Jeff Rubin, croit toutefois que le TSX est encore en mesure de poursuivre sa montée - essentiellement grâce à la hausse des cours du pétrole.

Il croit que l'indice pourrait atteindre le cap des 15 200 points d'ici la fin de l'année.

La moyenne Dow Jones a progressé de 213,97 points à 12 604,45, l'indice Nasdaq de 46,8 points à 2549,94 et le S&P500 de 26,85 points à 1404,05, quand la Mortgage Bankers Association a révélé que le nombre de forclusions de maisons et de paiements en retard a atteint de nouveaux sommets aux États-Unis.