C'est aujourd'hui (jeudi), à Montréal, que l'ancien dirigeant de la firme informatique Jitec, Benoît Laliberté, connaîtra le verdict que lui réserve la Cour du Québec.

C'est aujourd'hui (jeudi), à Montréal, que l'ancien dirigeant de la firme informatique Jitec, Benoît Laliberté, connaîtra le verdict que lui réserve la Cour du Québec.

L'Autorité des marchés financiers (AMF) réclame qu'on impose à M.Laliberté des amendes totalisant 1,7 M$ pour 48 violations de la loi.

Au plus fort du marché boursier, au début de la décennie, la valeur de Jitec s'établissait à 440 M$, mais après que Jitec fût devenue Advantage Link, le titre a cessé d'être coté, en 2002, et les actions n'avaient presque plus de valeur.

Au cours du procès, l'AMF a fait valoir à la juge Céline Lacerte-Lamontagne que Benoît Laliberté avait joué sur trop de tableaux quand il était aux commandes de Jitec.

Non seulement aurait-il fait miroiter des ententes commerciales faramineuses pour stimuler l'achat d'actions de Jitec, mais il aurait, en plus, incité ceux qui en avaient déjà à les conserver ou en acheter davantage en leur promettant de compenser d'éventuelles pertes.

Pour sa part, la défense a fait valoir que des témoins avaient menti pour accréditer la thèse de recours collectif contre Benoît Laliberté.

Elle a aussi indiqué à la juge que la cible de l'AMF aurait dû être l'homme d'affaires Herbert Black, qui aurait vendu à découvert des blocs d'actions de Jitec à un prix inférieur au marché.