Quelque 600 employés de l'hôtel Reine-Elizabeth de Montréal membres de la CSN ont déclenché une grève jeudi matin.

Quelque 600 employés de l'hôtel Reine-Elizabeth de Montréal membres de la CSN ont déclenché une grève jeudi matin.

Cela survient près de deux mois après l'échéance de leur convention collective.

Les syndiqués du plus gros hôtel du Québec, qui compte 1050 chambres, ont l'intention de ne reprendre le travail que lorsque leurs représentants et la direction de l'établissement auront convenu d'un règlement satisfaisant de la convention collective.

Une rencontre de négociation se tiendra en après-midi jeudi.

Les travailleuses et les travailleurs du Reine-Elizabeth souhaitent régler des problèmes vécus localement au quotidien.

Par ailleurs, ils portent les mêmes revendications que leurs collègues d'une quarantaine d'autres syndicats CSN en négociations coordonnées.

Ils demandent notamment une réduction de la charge de travail des préposées aux chambres, des mesures favorisant la conciliation entre la famille et le travail, pour s'occuper de leurs enfants et de leurs proches, des dispositions limitant fortement les recours aux agences de personnel, ainsi qu'un partage du coût des assurances plus favorable pour les salariés.

Deux autres syndicats CSN de l'hôtellerie de la région montréalaise sont actuellement en conflit de travail.

Les salariés du Sheraton Four Points sont en grève depuis lundi. Quant aux employés du Holiday Inn de Longueuil, ils sont en lock-out depuis cinq semaines.

Au total, la Fédération du commerce CSN compte 37 500 membres, dont 6500 dans les hôtels du Québec.

De ce nombre, environ 5500 font partie de la ronde de négociations coordonnées 2008, soit les membres des syndicats de 41 hôtels totalisant 11 500 chambres.

La CSN compte aujourd'hui 300 000 membres dans tous les secteurs d'activité.