En raison d'une perte de 885 M$ liée aux hypothèques risquées aux États-Unis, la Banque CIBC (T.CM) annonce que ses profits ont fondu de 91% au troisième trimestre, mais qu'elle évite d'essuyer la perte nette attendue.

En raison d'une perte de 885 M$ liée aux hypothèques risquées aux États-Unis, la Banque CIBC [[|ticker sym='T.CM'|]] annonce que ses profits ont fondu de 91% au troisième trimestre, mais qu'elle évite d'essuyer la perte nette attendue.

En effet, la banque torontoise annonce un profit net de 71 M$ ou 11 cents par action pour la période qui s'est terminée le 31 juillet. Cela se compare à un gain de 835 M$ à la même période l'an dernier.

Surtout, les 11 cents par action sont nettement mieux que la perte nette de 32 cents l'action sur laquelle tablaient les analystes consultés par l'agence Bloomberg.

Le titre de la banque regagnait la faveur des investisseurs après avoir publié ce bilan. L'action gagnait 4% à 59,37 $ en matinée à Toronto.

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Les résultats du trimestre comprennent une perte de 885 M$ liée aux activités de crédit hypothécaire structuré que la CIBC a dû déprécier. C'est moins grave que la perte de 2,5 G$ enregistrée à cet égard au deuxième trimestre.

Rappelons que l'institution financière est celle qui a le plus subi la crise des crédits hypothécaires à risque surnommés subprime. Au 31 juillet, elle détenait 452 M$ de papier commercial adossé à des actifs qui n'est pas garanti par des banques et sujet à une restructuration.

«Bien que le contexte actuel demeure contraignant, la position de la Banque CIBC reste robuste, affirme Gerald McCaughey. Les fonds propres de la Banque CIBC sont solides et ses activités essentielles sont bien positionnées pour obtenir un meilleur rendement et profiter de la croissance au fur et à mesure de l'amélioration de la conjoncture.»

«Nos résultats pour le trimestre considéré, ajoute-t-il, ont été touchés par la conjoncture volatile et généralement difficile qui a persisté pendant presque une grande partie du troisième trimestre, par l'incidence de nos activités toujours en voie de liquidation et par notre volonté de nous recentrer sur nos activités essentielles, particulièrement en ce qui a trait à Marchés mondiaux CIBC.»

Les services bancaires de détail ont généré des profits en baisse de 4% à 572 M$, ce que la direction attribue à des pertes sur créances plus importantes et à des revenus de trésorerie répartis moindres.

Parlant de pertes sur créances, la provision pour éponger les prêts douteux s'est élevée à 203 M$, contre 176 M$ au deuxième trimestre.

Pour sa part, Marchés mondiaux CIBC essuie une perte de 538 M$, principalement en raison du crédit structuré.

La CIBC gérait un actif total de 329 G$ au 31 juillet. Il s'agit d'un recul de 3,8% depuis le 31 octobre 2007.