Afin de diminuer les risques d'accidents par temps froid, les autorités canadiennes et américaines imposent de nouvelles directives d'inspection aux exploitants des biréacteurs d'affaires Challenger et des jets régionaux CRJ100 de Bombardier (T.BBD.B).

Afin de diminuer les risques d'accidents par temps froid, les autorités canadiennes et américaines imposent de nouvelles directives d'inspection aux exploitants des biréacteurs d'affaires Challenger et des jets régionaux CRJ100 de Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]].

Ces changements surviennent dans la foulée de trois incidents au cours desquels la présence de givre sur les ailes des avions a causé un «roulis intempestif au décollage», selon Transports Canada.

Les événements sont survenus en février 2008 en Biélorussie, en décembre 2007 au Kazakhstan et en février 2007 à Moscou.

En vertu des nouvelles consignes de navigabilité en vigueur depuis le début mars au Canada et qui prendront effet la semaine prochaine aux États-Unis, une inspection tactile des ailes sera désormais requise aussitôt que la température extérieure sera inférieure à 5 degrés Celsius.

La Federal Aviation Administration des États-Unis souligne dans un document que «même la présence de petites quantités de givre, de glace, de neige ou de neige fondante» sur les ailes peut avoir des conséquences sérieuses sur la navigation des Challengers et des CRJ100.

Au cours d'un entretien téléphonique, mercredi, un porte-parole de Bombardier Aéronautique, Marc Duchesne, a indiqué que l'avionneur était d'accord avec les nouvelles directives.

Il a rappelé que les Challengers et les CRJ étaient munis de détecteurs de glace sur les ailes afin d'aider l'équipage à évaluer l'état de l'appareil avant le décollage.

Le titre de Bombardier a clôturé mercredi à 6,51 $, en hausse de 0,6%, à la Bourse de Toronto.