Devant le CRTC, mardi matin, Quebecor (T.QBR.B) s'est dit «choqué» que Radio-Canada demande l'accès aux revenus d'abonnement au câble pour ses chaînes de télévision généralistes.

Devant le CRTC, mardi matin, Quebecor [[|ticker sym='T.QBR.B'|]] s'est dit «choqué» que Radio-Canada demande l'accès aux revenus d'abonnement au câble pour ses chaînes de télévision généralistes.

Quebecor revendique l'accès aux revenus d'abonnement au câble pour les chaînes généralistes, mais seulement pour les chaînes généralistes privées, comme sa chaîne TVA.

Présentement, seules les chaînes de télévision spécialisées ont accès à ces revenus d'abonnement.

Ces redevances d'abonnement représentaient, en 2006, 63% des revenus totaux des chaînes spécialisées, alors que les recettes publicitaires ne représentaient qu'environ 35% de leurs revenus totaux.

Le géant québécois des communications a commencé son témoignage, mardi à Gatineau, dans le cadre des audiences du CRTC sur la distribution de la télévision et les chaînes spécialisées.

De façon générale, dans son mémoire, Quebecor prône une plus grande déréglementation du secteur, estimant que de nombreux mécanismes protectionnistes sont devenus désuets.

Quebecor, qui exploite notamment le câblodistributeur Vidéotron, le réseau de télévision généraliste TVA et les chaînes spécialisées LCN et le Canal Argent, a recensé pas moins de 520 dispositions réglementaires qui le touche, dont 440 en distribution et 80 en programmation.

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) tient des audiences jusqu'au 28 avril sur la distribution des signaux de télévision, par le câble et le satellite.

Il aborde par la même occasion la place des chaînes spécialisées, la définition du service de base, l'accès aux revenus publicitaires, la concurrence des services étrangers et toute la réglementation qui touche ce secteur.

Le CRTC a reçu pas moins de 9000 pages d'avis, mémoires et commentaires à ce sujet. Il a déjà fait part de sa volonté de tendre vers la déréglementation du secteur.