La pièce de un cent, mise en circulation en 1908, pourrait prendre une retraite bien méritée à la fin de l'année, s'il n'en tient qu'au député néo-démocrate de Winnipeg, Pat Martin.

La pièce de un cent, mise en circulation en 1908, pourrait prendre une retraite bien méritée à la fin de l'année, s'il n'en tient qu'au député néo-démocrate de Winnipeg, Pat Martin.

D'après lui, le cent n'a plus aucune valeur commerciale. On estime qu'il y a actuellement 20 milliards de cents en circulation mais la pièce se retrouve le plus souvent dans des tirelires ou sous les matelas, a-t-il souligné.

Pour répondre aux besoins des commerçants, on en frappe 1,2 milliard chaque année et son coût de production serait plus élevé que sa valeur.

Pat Martin évalue que le Canada perdu environ 130 M$ par an à produire des cents.

Ces données sont tirées d'études menées par le Mouvement des caisses Desjardins ainsi que par la Monnaie royale canadienne.

Cette dernière estime que 70% de ses installations sont réservées à la production des pièces de un cent. Cela constitue une perte incroyable d'espace, selon M. Martin.

Son projet de loi s'inspire de l'exemple de certains pays, dont l'Australie et la France, qui ont retiré du marché leurs plus petites valeurs monétaires au cours des dernières années.

Il est encore trop pour savoir si le projet sera adopté, toutefois, M. Martin est convaincu que les membres des autres partis l'appuieront.

Selon lui, il n'existe aucune raison valable de maintenir la pièce faite d'acier, de cuivre et de nickel.