Après une chute de plus de 60%, mercredi, la Bourse de Toronto examinera l'éligibilité du titre de Quebecor World en vertu des exigences de maintien de son inscription en Bourse.

Après une chute de plus de 60%, mercredi, la Bourse de Toronto examinera l'éligibilité du titre de Quebecor World en vertu des exigences de maintien de son inscription en Bourse.

L'examen des titres de la filiale de Quebecor sera effectué selon la procédure d'examen correctif et l'entreprise disposera de 30 jours pour rencontrer toutes les exigences de maintien de son inscription.

Au lendemain de l'annonce qu'il ne pourrait pas verser les intérêts sur une partie de sa dette, l'imprimeur Quebecor World avait de nouveau vu son titre plonger à la Bourse de Toronto, mercredi.

Toutefois, jeudi, vers 12h20, l'action reprenait du mieux se transigeant à 28 cents en hausse de 50%.

Tard mardi soir, Quebecor World a indiqué qu'il n'effectuerait pas le versement des intérêts exigibles de 19,5 M$ US sur ses billets de premier rang venant à échéance en 2015. Pour se justifier, l'entreprise a invoqué «sa situation actuelle» et le plan de sauvetage dévoilé vendredi dernier.

En vertu de ce plan, la société mère de l'imprimeur, Quebecor, et le fonds Tricap Partners, géré par Brookfield Asset Management, injecteraient chacun 200 M$ dans Quebecor World en échange d'une participation commune de 75% dans son capital-actions.

Par conséquent, la participation des autres actionnaires serait fortement diluée, réduite à moins de 10% d'après les analystes.

Quebecor World a aussi annoncé mardi qu'il n'avait pas obtenu le nouveau financement de 125 M$ US que ses prêteurs bancaires lui réclamaient avant la mi-janvier.

La société a demandé à son syndicat bancaire de lui accorder une prolongation d'une semaine à cet égard, mais a refusé de payer les frais de renonciation «considérables» demandés par les banques pour ce faire.

L'imprimeur a rappelé qu'il doit «préserver ses liquidités» et considère que «ce paiement ne serait pas au mieux des intérêts de l'ensemble de ses parties prenantes».