Le numéro un mondial des semi-conducteurs, l'américain Intel (INTC), a annoncé en fin de journée mardi une forte hausse de sa rentabilité en 2007, sans pour autant arriver à satisfaire les attentes, élevées, des marchés.

Le numéro un mondial des semi-conducteurs, l'américain Intel [[|ticker sym='INTC'|]], a annoncé en fin de journée mardi une forte hausse de sa rentabilité en 2007, sans pour autant arriver à satisfaire les attentes, élevées, des marchés.

Intel a dégagé au cours de l'exercice achevé fin décembre des profits de 7 milliards $, en hausse de 38% sur l'année précédente.

Rapporté au nombre d'actions, le résultat s'est établi à 1,18 $, là où les analystes espéraient en moyenne 1,21 $. Mais Intel a été pénalisé par des frais de restructuration qui ont amputé son BPA de 2,5 cents.

Cette modeste contre-performance faisait plonger le titre Intel dans les échanges électroniques d'après-bourse, où il cédait 14,41%, à 19,42 $.

Le chiffre d'affaire du groupe californien a grimpé sur l'exercice de 8%, pour atteindre 38,3 milliards $.

Le résultat opérationnel a progressé dans le même temps bien plus rapidement, de 45%, ce qui traduit l'impact des programmes d'amélioration de la rentabilité mis en oeuvre, a plaidé Intel.

Au quatrième trimestre, Intel a dégagé un bénéfice net de 2,3 milliards $, en hausse de 51% sur la même période de 2006. Le bénéfice net par action s'est établi à 38 cents, contre 40 cents attendu.

Le chiffre d'affaires de ces trois mois s'est établi au niveau record de 10,7 milliards $, en progression de 10,5%.

Ce résultat s'inscrit légèrement dans la fourchette basse des attentes du marché, ce que Intel explique par le prix de vente plus bas qu'attendu de ses mémoires NAND, qui remplacent les disques durs dans nombres d'appareils électroniques.

La marge brute, l'indicateur sur lequel se basent nombre d'analystes, s'est établi pendant ces trois mois à 58,1%, en hausse de près de 7 points sur le trimestre précédent, grâce à une augmentation des volumes et une baisse des coûts de production des composants de nouvelle génération.

Pour le trimestre en cours, Intel table sur des ventes comprises entre 9,4 et 10 milliards $, avec une marge brute en recul à 56%.

Pour l'ensemble de l'exercice, le groupe espère dégager une marge brute de 57%, «plus ou moins quelques points».

Intel prévient également que les résultats de la filiale commune qu'il est en train de monter avec STMicroelectronics «pourraient avoir un impact négatif sur ses résultats globaux».