Michel Fragasso peut amorcer la fin de semaine plus zen, car il s'est entendu avec le syndic de faillite de Norbourg pour mettre fin aux poursuites qui pesaient contre lui.

Michel Fragasso peut amorcer la fin de semaine plus zen, car il s'est entendu avec le syndic de faillite de Norbourg pour mettre fin aux poursuites qui pesaient contre lui.

C'est ce qu'il annonce vendredi matin par voie de communiqué, sans dévoiler les détails de l'entente.

M. Fragasso était PDG de Capital Teraxis à l'époque ou Norbourg en a fait l'acquisition pour se procurer les fonds communs Evolution, en 2004. Il est maintenant à la tête de la compagnie Investissement Fragesco.

La relationniste Catherine St-Onge, de Richard Thibault Communications, confirme que c'est une poursuite de 300 000 $ déposée le 6 octobre 2006 qui pesait auparavant contre M. Fragasso.

L'enquête de RSM Richter n'aurait toutefois pas confirmé l'idée que M. Fragasso était impliqué dans des malversations financières ou une fraude dans le dossier Norbourg.

Il était accusé d'avoir reçu deux chèques de 150 000 $ à titre d'«aide financière». Le premier chèque aurait été versé le 2 mars 2004 par l'entremise d'un compte fantôme de Norbourg Gestion d'actifs, au moment où de son investiture dans la circonscription de Louis-Saint-Laurent (à Québec) pour le Parti libéral du Canada.

Le deuxième lui aurait permis de se renflouer le 9 février 2005 après avoir perdu la campagne électorale, devancé par le bloquiste Bernard Cleary et la conservatrice Josée Verner.

Le communiqué de M. Fragasso s'attaque de front à la question du financement électoral. «RSM Richter n'a jamais cherché à prétendre, aux termes de ses procédures, que M. Fragasso aurait dérogé aux règles de financement des partis politiques lors de la campagne électorale où M. Fragasso était candidat, à l'intérieur de la période de 18 mois au cours de laquelle il était employé du Groupe Norbourg suite à l'achat de la compagnie où il était employé préalablement.»

L'homme ne devrait toutefois pas avoir congé du palais de justice, car il est un des témoins pressentis pour la défense de Vincent Lacroix lors de son procès pénal.