Il n'y a pas si longtemps, l'indice TSX volait dans les hautes sphères, fort des prix records des ressources naturelles. Mais le fait que l'indice de la Bourse torontoise soit composé pour près de la moitié par des titres liés à l'énergie et aux ressources est une arme à double tranchant.

Il n'y a pas si longtemps, l'indice TSX volait dans les hautes sphères, fort des prix records des ressources naturelles. Mais le fait que l'indice de la Bourse torontoise soit composé pour près de la moitié par des titres liés à l'énergie et aux ressources est une arme à double tranchant.

Les prix du pétrole, de l'aluminium, du zinc, du cuivre, du nickel: tous sont en baisse depuis le début de l'été, parfois même depuis le début du printemps.

«Avec la baisse du prix des pétroles et des ressources, certains indices plus équilibrés comme le Dow Jones et le S&P500 recommencent à avoir des rendements plus intéressants», indique le directeur du Groupe conseil en portefeuilles de Valeurs mobilières Desjardins, Luc Girard.

La soif d'énergie et de ressources des pays en développement a profité et profite encore au secteurs correspondants canadiens.

Mais les difficultés économiques américaines ont fini par frapper les pays émergents.

«À court terme, avec la récession qui guette les Américains, on commence à voir un impact sur les économies émergentes, constate Luc Girard. Elles sont aussi en ralentissement. Et c'est difficile pour les ressources naturelles.»

Dans l'avenir, c'est encore l'économie américaine qui va faire foi de tout. Si elle reprend du mieux, le secteur des ressources, qui fonctionne par cycles, devrait être l'un des premiers à retrouver la santé.