La banque américaine Citigroup (C) a enregistré au deuxième trimestre une lourde perte mais a fait mieux que les prévisions du marché.

La banque américaine Citigroup [[|ticker sym='C'|]] a enregistré au deuxième trimestre une lourde perte mais a fait mieux que les prévisions du marché.

La perte nette ressort à 2,495 G$ US, contre un profit de 6,2 G$ US pour la même période de 2007.

Par action, la perte s'affiche à 54 cents, soit moins que les attentes des analystes, qui anticipaient une perte de 61 cents.

La période de trois mois a été marquée par de nouvelles dépréciations d'actifs massives.

Conséquence d'une restructuration menée au pas de charge, Citigroup a indiqué avoir supprimé environ 6000 postes durant le deuxième trimestre, ce qui porte à 11 000 depuis le début de l'année le nombre de salariés ayant quitté l'entreprise.

La perte est principalement attribuable à des dépréciations d'actifs de 7,2 G$ US, ainsi qu'à des provisions pour créances douteuses de 4,4 G$ US.

Le groupe a notamment dû passer pour 3,4 G$ US de dépréciations liées à son exposition directe aux prêts immobiliers à risque, dits «subprime».

Si la perte reste importante au deuxième trimestre, le PDG Vikram Pandit a souligné qu'elle était moindre qu'au premier trimestre et que le montant des dépréciations avait diminué de 42%.

«Même s'il reste encore beaucoup à faire, nous sommes encouragés par nos progrès dans le cadre de notre restructuration», a indiqué M. Pandit, cité dans le communiqué.