Le constructeur automobile Ford Motor (F), insatisfait des progrès de son programme de départs volontaires, va licencier une partie de ses effectifs administratifs.

Le constructeur automobile Ford Motor [[|ticker sym='F'|]], insatisfait des progrès de son programme de départs volontaires, va licencier une partie de ses effectifs administratifs.

L'entreprise dit adapter ses structures au déclin du marché automobile américain.

«Nous allons procéder à des abolitions (dans nos effectifs), mais nous ne prévoyons pas de proposer des départs volontaires», a indiqué Marcey Evans, l'une des porte-parole du groupe.

«Nous n'avons simplement pas assez de temps pour préparer un tel programme», a-t-elle ajouté.

Ford compte mener à bien ces licenciements d'ici le 1er août.

Mme Evans a refusé de confirmer des informations de presse affirmant que 2000 salariés en Amérique du Nord étaient visés par ces mesures.

«Les chiffres n'ont pas encore été finalisés. Je ne peux pas dire quand la décision sera prise, mais les coupes seront essentiellement aux États-Unis».

Ford emploie 24 000 salariés en Amérique du Nord, contre 35 000 en 2005, avant l'engagement de ses efforts de restructurations.

Le constructeur emploie aussi des ouvriers, payés à l'heure et affiliés au syndicat UAW. Cette catégorie de personnel a perdu plus de 30 000 emplois.

Le groupe de Dearborn avait reconnu la semaine dernière qu'il allait devoir réduire encore sa production en Amérique du Nord, afin de s'ajuster au ralentissement économique aux États-Unis. Il n'avait pas alors chiffré le montant des suppressions d'emplois envisagées.

Ford ne s'attend désormais plus qu'à équilibrer ses comptes en 2009, alors qu'il s'était précédemment fixé cette échéance pour renouer avec les bénéfices.