L'industrie forestière demande au gouvernement fédéral de l'aider à traverser la tempête et à sauver des emplois dans les régions du pays.

L'industrie forestière demande au gouvernement fédéral de l'aider à traverser la tempête et à sauver des emplois dans les régions du pays.

Le président de l'Association des produits forestiers du Canada, Avrim Lazar, soutient que les entreprises ont fait leur part et qu'il revient maintenant à l'Etat d'intervenir -rapidement- s'il veut éviter une hécatombe.

L'APFC réclame qu'Ottawa profite de son prochain budget, qui sera déposé le 27 janvier, pour améliorer l'accès au crédit des entreprises, et favoriser l'investissement, l'innovation et la conversion aux énergies vertes dont celle produite à partir de la biomasse.

L'organisation souhaite aussi que le fédéral utilise l'assurance-emploi pour aider les travailleurs à payer leurs factures pendant que leur employeur se restructure pour faire face à la concurrence mondiale.

Selon M. Lazar, ces mesures coûteraient 600 M$ en cinq ans. Elles donneraient un coup de pouce non négligeable à un secteur qui emploie plus de monde au pays que ceux de l'automobile et des finances combinés.

Au cours des dernières semaines, tous les regards ont été tournés vers ces deux dernières industries qui se trouvent au bord du précipice.

Le week-end dernier, le ministre de l'Industrie, Tony Clement, s'est toutefois montré ouvert à l'idée de donner un coup de pouce aux compagnies forestières. Il n'a cependant pas fourni de précisions sur ce qu'il avait en tête.

Ces enjeux seront certainement à l'ordre du jour de la rencontre des ministres des Finances qui se tient mercredi à Saskatoon.