L'idée de créer un chapitre estrien de la Chambre de commerce américaine au Canada progresse... mais à petit pas. On est encore très loin de cet objectif.

L'idée de créer un chapitre estrien de la Chambre de commerce américaine au Canada progresse... mais à petit pas. On est encore très loin de cet objectif.

C'est ce que rapporte le délégué pour les Cantons-de-l'Est de cette chambre, Claude Métras, de Raymond Chabot Grant Thornton, alors qu'il était appelé à faire le point sur un projet qu'il avait rendu public, au début du mois de novembre 2007, à Sherbrooke.

En novembre, M. Métras était l'organisateur d'une rencontre entre des gens d'affaires de la région et des délégués commerciaux de huit états américains.

Cette activité était l'oeuvre conjointe de la section québécoise de l'American Chamber of Commerce in Montreal, de la Chambre de commerce de Sherbrooke, de la Chambre de commerce et d'industrie Magog-Orford et de la Société de développement économique de Sherbrooke.

C'est sur cette tribune que M. Métras avait parlé de son intérêt pour un chapitre estrien de la chambre de commerce américaine afin de donner un autre outil aux gens d'affaires qui désirent faire des affaires aux États-Unis.

Il avait estimé que ce projet pourrait voir le jour «d'ici quelques mois, deux ou trois mois tout au plus».

Quatre mois plus tard, il signale que le projet n'a pas progressé au rythme souhaité.

«On est très loin de ça. Les délais seront plus longs que prévu», a-t-il lancé.

Il rapporte par contre que des gens d'affaires de la région se sont montrés intéressés par ce projet. D'ici là, à titre de délégué, il offre ses services pour guider les gens d'affaires dans leurs démarches d'exportation.

"Nous avons un très grand réseau de contacts, notamment avec les délégués commerciaux partout sur le territoire américain. Je peux en faire profiter ceux qui en ont besoin", a-t-il confirmé.

Comme l'explique M. Métras, la meilleure façon de ne pas subir trop durement les contrecoups des sursauts de l'économie américaine est, comme à la boxe, de se coller le plus près possible de ce marché.