Environ 84% des ménages québécois estiment que leur situation financière s'est améliorée ou est demeurée stable au cours des 12 derniers mois, alors que cette proportion était de 82% il y a un an, révèle un sondage réalisé pour le compte du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD).

Environ 84% des ménages québécois estiment que leur situation financière s'est améliorée ou est demeurée stable au cours des 12 derniers mois, alors que cette proportion était de 82% il y a un an, révèle un sondage réalisé pour le compte du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD).

Selon les résultats de l'enquête réalisée par Altus Géocom, 16% des ménages ont indiqué une détérioration de leur situation financière au cours des 12 derniers mois.

Parmi les motifs invoqués, on note, entre autres, l'augmentation du coût de la vie (51%), une diminution des conditions de travail (22%), un changement de statut (13%), qu'il s'agisse de la retraite ou d'un retour aux études, ainsi que la perte d'un emploi (10%).

Quant à leur situation financière pour la prochaine année, les ménages québécois sont relativement optimistes.

En effet, 54% d'entre eux estiment que leur situation financière devrait demeurer la même, tandis qu'un autre 30% croient qu'elle va s'améliorer.

Seulement 12% s'attendent à une détérioration, et 69% d'entre eux croient que cette détérioration sera le fruit de l'augmentation du coût de la vie.

Cependant, les Québécois sont moins optimistes quant à la situation financière de la province.

Trente-sept pour cent estiment qu'elle va se détériorer au cours des 12 prochains mois. L'an dernier, 29% se montraient pessimistes.

Par ailleurs, 27% des ménages prévoient effectuer un achat majeur au cours des 12 prochains mois, soit la même proportion que l'an dernier.

L'automobile demeure au premier rang à ce chapitre, avec 12%, devant les électroménagers, la maison, les meubles et l'informatique, chaque fois dans une proportion de cinq pour cent.

Au chapitre des achats courants, les Québécois prévoient augmenter leurs dépenses en chaussures et vêtements ainsi qu'en quincaillerie et rénovation, mais ils comptent les réduire à l'égard des autres biens de consommation.

Le sondage a été effectué au moyen d'un échantillon aléatoire de 1002 personnes entre les 3 et 15 mars. La marge d'erreur est de plus ou moins 3,2%, 19 fois sur 20.