La firme d'ingénierie québécoise SNC-Lavalin a obtenu un contrat de 76 millions d'euros pour la mise en place et l'exploitation d'un train à crémaillère au Puy-de-Dôme, en France.

La firme d'ingénierie québécoise SNC-Lavalin a obtenu un contrat de 76 millions d'euros pour la mise en place et l'exploitation d'un train à crémaillère au Puy-de-Dôme, en France.

Le nouveau lien de 5,3 kilomètres, qui doit être prêt pour l'été 2012, permettra d'accéder à l'année longue au sommet de ce célèbre volcan en sommeil du Massif central. Le site reçoit pas moins de 450 000 visiteurs par année.

SNC-Lavalin sera chargé de réaliser et d'exploiter le futur train dans le cadre d'une «délégation de service public» de 35 ans. La firme financera environ 22% du projet, soit 17 millions d'euros, avec le concours de la Caisse des dépôts et consignations, un investisseur public français.

L'entreprise montréalaise devra prendre en charge tout déficit d'exploitation qui pourrait survenir, a indiqué la presse locale d'Auvergne. De plus, si la fréquentation du train dépasse 400 000 visiteurs par année, SNC-Lavalin devra verser la moitié des profits dégagés au Conseil général du Puy-de-Dôme.

La fabrication du matériel roulant sera confiée à la société suisse Stadler, seul constructeur de trains à crémaillère au monde. Le train pourra transporter 1200 personnes par heure.

Quelque 50 000 voitures et 7000 autocars se rendent chaque année au sommet du Puy-de-Dôme. Le futur train permettra de mettre fin à ce va-et-vient et surtout de supprimer le parc de stationnement situé au sommet de ce lieu classé.

Le Puy-de-Dôme culmine à 1465 mètres d'altitude. Un premier train s'est approché de sommet à partir de 1907, avant d'être démoli en 1926.

Les travaux doivent débuter en août 2009.