La Bourse de New York a terminé en hausse mardi, dans un marché frileux et indécis sous l'effet de l'accumulation des mauvaises nouvelles économiques, grâce à une reprise en fin de séance: le Dow Jones a gagné 1,83% et le Nasdaq 0,08%.

La Bourse de New York a terminé en hausse mardi, dans un marché frileux et indécis sous l'effet de l'accumulation des mauvaises nouvelles économiques, grâce à une reprise en fin de séance: le Dow Jones a gagné 1,83% et le Nasdaq 0,08%.

Selon des chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a gagné 151,71 points, à 8.424,75 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 1,22 point, à 1.483,27 points, passant de justesse dans le vert dans les toutes dernières transactions.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 a avancé pour sa part de 0,98% (8,37 points), à 859,12 points.

Sur Bay Street, l'indice TSX a conclu aussi en hausse, de 0,46% ou 40,28 points à 8835,73 points.

Wall Street a connu une nouvelle séance à suspense, chutant brièvement dans l'après-midi jusqu'à 200 points, avant de redresser en fin de journée.

«On attend que les choses se stabilisent. Tous les jours, on a un espoir», a observé Gregori Volokhine, de Meeschaert New York, en rappelant la bonne hausse des indices en matinée.

«Il y a un tel vide au niveau politique et au niveau du calendrier. Pour une bonne nouvelle, il y en a dix mauvaises qui tombent», a ajouté le stratégiste.

Les investisseurs ont gardé les yeux rivés sur Washington tout au long de la séance. Tout d'abord pour écouter le président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke et le secrétaire au Trésor Henry Paulson. Puis pour s'intéresser au sort des trois constructeurs automobiles du pays.

M. Paulson, critiqué par les parlementaires sur les résultats de son plan de stabilisation du système financier, a une nouvelle fois récusé l'idée avancée par les démocrates, qui souhaitent utiliser une partie de sa cagnotte de 700 G$ pour soutenir le secteur automobile.

Le plan de sauvetage du système financier «n'est pas la panacée à toutes nos difficultés économiques», a-t-il dit.

Pour Gregori Volokhine, «il ne s'agit pas seulement de sauver les banques mais de sauver l'économie».

Les marchés ont ensuite suivi l'audition des patrons de trois grands constructeurs automobiles américains, qui ont souligné combien leurs entreprises étaient interdépendantes et que la faillite de l'un pourrait entraîner les pires difficultés pour les autres.

Le titre de General Motors a reculé de 2,83%, et celui de Ford de 2,33%. Le troisième constructeur américain, Chrysler, n'est pas coté.