Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, a exprimé jeudi sa crainte que le sommet des dirigeants des pays les plus industrialisés et des économies émergentes prévu le 15 novembre à Washington ne fasse preuve d'une réaction excessive face à la crise financière internationale.

Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, a exprimé jeudi sa crainte que le sommet des dirigeants des pays les plus industrialisés et des économies émergentes prévu le 15 novembre à Washington ne fasse preuve d'une réaction excessive face à la crise financière internationale.

«C'est une préoccupation très réelle», a-t-il déclaré, alors qu'il était interrogé sur le risque que ce sommet du Groupe des 20 donne lieu à un «excès de zèle» en matière de réglementation.

«En même temps, nous ne voulons pas minimiser la nécessité de changements. Des changements sont vraiment nécessaires», a-t-il dit.

Il a indiqué qu'il allait rappeler que le Canada fournit un bel exemple d'un cadre réglementaire sain et équilibré et qui fonctionne plutôt bien.

«Nous ne prétendons pas avoir évité tous les problèmes de la crise financière (...) mais ils ont été beaucoup plus limités, beaucoup mieux contrôlés en raison de la prudence de notre système de réglementation que nous avons amélioré et que nous nous engageons à améliorer encore».

Le premier ministre a fait ces commentaires après avoir rencontré des économistes du secteur privé à Toronto en préparation de ce sommet inédit.