Devant la menace d'une récession et d'un ralentissement généralisé de l'économie, les Bourses ont connu à nouveau une journée de misère marquée par beaucoup de volatilité.

Devant la menace d'une récession et d'un ralentissement généralisé de l'économie, les Bourses ont connu à nouveau une journée de misère marquée par beaucoup de volatilité.

Les marchés boursiers ont même été marqués par un mouvement de panique en fin de séance en attente des résultats trimestriels de plusieurs compagnies dévoilés après le son de la cloche de la Bourse.

Selon les chiffres non-officiels de la clôture, le Dow Jones a fortement chuté de 514,45 points, ou 5,7%, clôturant à 8519,21

Bay Street n'a pas été en reste suivant le mouvement baissier du prix de baril de pétrole. L'indice TSX a finalement dégringolé de 5,7% ou 558,73 points à 9236,88 points.

Cette dégringolade s'ajoute à celle de 456 points subie mardi.

En Europe, le recul était généralisé à la fermeture. Le Footsie de Londres a cédé 4,46% à 4040,89 points. Le DAX, en Allemagne, a maigri de 4,46% à 4571,07 points. À Paris, le CAC 40 a laissé tomber 5,1% à 3298,18 points.

La situation était encore pire pour les principaux marchés en Asie.

Au Japon, le Nikkei a lâché 6,79% à 8674,69 points tandis que Shanghai a reculé de 3,2% à 1895,82 points et que le Hang Seng, de Hong Kong, a perdu 5,15% à 14 266,6 points.

Toutes ces pertes ont quelque chose à voir avec la peur qu'une récession mondiale ne heurte les entreprises.

«Les craintes concernant l'impact de la crise financière sur l'économie réelle augmentent rapidement», a reconnu Kazuhiro Takahashi, analyste chez SMBC Daiwa Securities.

Déjà, la Banque du Canada a estimé hier, en abaissant son taux directeur à 2,25%, qu'une récession est déjà en cours aux États-Unis et qu'elle menace le reste du monde. Le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mervyn King, a tenu un discours similaire.

Aussi, sur les 49 sociétés états-uniennes qui ont fourni des prévisions de résultats entre lundi soir et mardi, 45% étaient négatives et seulement 3% positives, selon un recensement du site d'informations financières Briefing.com.

Avec Agence France-Presse