«C'est votre intérêt qui compte» lance ING dans ses pubs destinées à l'Amérique du Nord. Mais lundi matin, c'est bel et bien l'action de la banque néerlandaise «qui compte».

«C'est votre intérêt qui compte» lance ING dans ses pubs destinées à l'Amérique du Nord. Mais lundi matin, c'est bel et bien l'action de la banque néerlandaise «qui compte».

À la Bourse de New York, le titre du géant hollandais a grimpé de 21% ou 2,24 $ à 12,89 $.

Les investisseurs ont célébré le sauvetage de la banque – un autre en Europe – par le gouvernement néerlandais.

L'État a souligné qu'il injectera 10 milliards d'euros (15,9 G$ CAN) dans l'institution bancaire en vue de l'aider dans le contexte économique difficile qui frappe de plein fouet les Pays-Bas.

Après une semaine de négociations, ING est donc devenue la dernière institution bancaire européenne à recevoir de l'aide gouvernement pour se sortir de crise actuelle.

Les activités de sa grande rivale Fortis - ce qui incluent celles de la banque ABN -avaient été en partie nationalisées début octobre.

ING est une des vingt plus grandes banques au monde en termes de capitalisation boursière, avec 85 millions de clients.

«Dans un monde qui change sans cesse et où la solvabilité des banques est la plus haute priorité pour les épargnants et les clients, ING ne pouvait être en reste», soulignait notamment un quotidien néerlandais en lien avec l'injection de deniers publics dans ING.

Avec Agence France-Presse