La Bourse de New York a fini en baisse mardi, les conséquences du pétrole cher sur les bénéfices à venir des entreprises, après l'alerte sur résultats du groupe de messagerie UPS, incitant les investisseurs à la prudence: le Dow Jones a perdu 0,29%, et le Nasdaq 0,73%.

La Bourse de New York a fini en baisse mardi, les conséquences du pétrole cher sur les bénéfices à venir des entreprises, après l'alerte sur résultats du groupe de messagerie UPS, incitant les investisseurs à la prudence: le Dow Jones a perdu 0,29%, et le Nasdaq 0,73%.

Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a cédé 34,93 points à 11.807,43 points, et l'indice Nasdaq, à forte composante technologique, 17,46 points à 2.368,28 points, son plus bas depuis le 17 avril.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 a reculé de 3,71 points à 1.314,29 points (-0,28%), selon les chiffres définitifs de clôture.

La séance fut très volatile: après avoir ouvert dans le rouge, Wall Street avait par la suite tiré profit d'un regain d'intérêt pour le secteur financier de la part d'investisseurs en quête de bonnes affaires pour passer dans le vert.

Mais lors de la dernière heure des échanges, les craintes sur l'impact négatif de la flambée du pétrole sur les entreprises américaines ont repris le dessus, d'autant que le baril d'or noir vaut toujours environ 137 dollars.

Le groupe de messagerie UPS a ainsi nettement abaissé sa prévision de bénéfice trimestriel en deçà des attentes du marché, tandis que le groupe chimique Dow Chemical a décidé de relever jusqu'à 25% ses prix en juillet, et d'arrêter ou réduire sa production sur plusieurs sites aux Etats-Unis et en Europe.

Outre les entreprises, la consommation, qui pèse pour plus de deux-tiers dans la croissance américaine, risque d'être également affectée par les prix records de l'énergie.

Le moral des consommateurs américains a chuté en juin à 50,4 points, contre 57,0 points attendus par les marchés. Celui-ci devrait continuer à se dégrader dans les mois à venir, a annoncé mardi l'institut privé de conjoncture Conference Board.

C'est dans ce contexte de morosité économique et de fragilité du marché que la banque centrale américaine (Fed) a entamé mardi une réunion de deux jours.

Face à l'accélération de l'inflation, économistes et analystes penchent pour un statu quo monétaire, accompagné toutefois de commentaires énergiques contre les pressions inflationnistes dans le communiqué final.

La Fed a ramené son taux directeur de 5,25% en septembre à 2% actuellement pour éviter une entrée en récession de l'économie.

Le marché obligataire a fini en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a baissé à 4,105%, contre 4,168% lundi soir, et celui à 30 ans à 4,658%, contre 4,710% la veille.