Tous les fournisseurs de services se disent intéressés à desservir le plus grand nombre de clients possibles, mais à condition d'y trouver rapidement leur profit.

Tous les fournisseurs de services se disent intéressés à desservir le plus grand nombre de clients possibles, mais à condition d'y trouver rapidement leur profit.

«On est en affaires pour desservir le plus grand nombre de clients possibles», dit le porte-parole de Vidéotron, Marc Labelle.

Mais du même souffle, il affirme que l'entreprise veut brancher en priorité à l'internet haute vitesse les maisons qui ont déjà le câble pour la télé. «On a des comptes à rendre à nos actionnaires. On doit s'assurer que les revenus sont là et que les coûts ne sont pas trop élevés».

Chez Bell Canada, le porte-parole Jacques Bouchard dit que chaque demande de service est étudiée en fonction de la densité de population à desservir et de la présence ou non de compétition. «C'est une décision d'affaires», dit-il.

Même préoccupation chez Telus, qui investit dans de nouveaux territoires «après avoir mené une étude approfondie sur le potentiel de rentabilité du territoire et notre capacité de déploiement», explique la porte-parole Stacey Masson.

Telus a suggéré au gouvernement fédéral de prendre une partie des 4,25 milliards qu'il a reçus lors des enchères pour le sans-fil cette année pour subventionner l'accès à l'internet à haute vitesse pour les régions. Ces enchères ont rapporté trois fois plus que ce que le gouvernement prévoyait.

Pas étonnant que beaucoup de régions ne peuvent toujours pas voir les vidéos de YouTube. Là où l'internet haute vitesse est disponible, il y a de grandes disparités dans les coûts.

Voici quelques exemples:

Explornet

À partir de 44,99$ par mois (sans fil)

À partir de 49,99$ par mois (par satellite)

Coopérative de Très-Saint-Rédempteur

39,95 par mois (sans fil)

Municipalité de Nouvelle

Gratuit (50$ par année pour le service technique)

Bell Canada

À partir de 45$ par mois (avec forfait)

Telus

À partir de 43,95$ par mois