Le grand patron de Noveko (T.EKO) se rappelle de la date par coeur: le 10 décembre 2007, le titre de son entreprise a frappé un sommet de 10,85$. «C'était trop haut, ça me faisait peur.»

Le grand patron de Noveko [[|ticker sym='T.EKO'|]] se rappelle de la date par coeur: le 10 décembre 2007, le titre de son entreprise a frappé un sommet de 10,85$. «C'était trop haut, ça me faisait peur.»

Après avoir enregistré un rendement de 652% en 2007, Noveko, qui produit notamment des masques antimicrobiens, voit son titre végéter autour des 2$ ces jours-ci. Résultat: le téléphone sonne. «Les gros, les moyens, les petits (investisseurs), ils appellent, confie le grand patron de Noveko, André Leroux. Il existe une pression énorme.»

Noveko a beau ne pas avoir de problèmes de liquidités, l'entreprise doit prendre des décisions crève-coeur en ces temps où «le cash vaut de l'or». Deux acquisitions potentielles illustrent à merveille cette situation. «En temps normal, on aurait pu se payer les deux tandis que là, avec la période qu'on vit actuellement, on en considère seulement une et, même là, ce n'est pas fait», explique M. Leroux.

Le C.A. qui doit discuter de cette acquisition aujourd'hui même, s'est déjà penché sur le dossier, mais trouvait le prix trop élevé. Aujourd'hui, le prix demandé a diminué «de plus de la moitié».

Est-ce que ce sera suffisant pour que Noveko passe à l'action? Pas sûr. La direction est «un peu divisée» sur la route à prendre. Certains veulent garder le plus de liquidités possible, d'autres pensent qu'il faut acheter en pensant à l'avenir.

Et si la même entreprise lui avait été offerte il y a six mois aux conditions actuelles, l'aurait-il achetée? «Ah oui!» lance sans hésiter M. Leroux.

Symbole: EKO (à la Bourse de Toronto) Fermeture hier: 2,05$ Variation depuis le début de l'année: -76,7%