Alors que les marchés européens et asiatiques ont connu un peu de répit pendant cette période de volatilité, les indices nord-américains ont conclu cette semaine de hauts et de bas dans des territoires opposés.

Alors que les marchés européens et asiatiques ont connu un peu de répit pendant cette période de volatilité, les indices nord-américains ont conclu cette semaine de hauts et de bas dans des territoires opposés.

Alors que l'indice torontois S&P/TSX a gagné 292 points ou 3,16 % à 9562 points.

La Bourse de Toronto a notamment profité du rebond des prix du pétrole qui ont grimpé de 2,00 $ à 71,85 $.

À New York, le Dow Jones a terminé la semaine en territoire négatif perdant 1,45%. Le NASDAQ a perdu 0,27%.

Pour leur part, les principaux marchés européens ont connu des gains allant jusqu'à 5% en début de séance. Ils ont ensuite ralenti le rythme mais accéléré le pas en fin de journée.

À la fermeture du London Stock Exchange, l'indice Footsie a enregistré un gain de 4,8% à 4047,8 points.

En Allemagne, le DAX a effectué un gain de 3,43% à 4781,33 points. Le CAC 40 parisien, lui, progressait de 4,68% à 3329,92 points.

Le portrait était plus contrasté sur le continent asiatique.

La Bourse de Hong Kong ronchonnait encore, reculant de 4,44% à 14 554,21 points à la fermeture. L'indice japonais Nikkei a plutôt gagné 2,78% à 8693,82 points. Il avait perdu 11,41% jeudi.

En Chine, la Bourse de Shanghai a terminé la séance en hausse de 1,08% à 1930,65 points.

Les mauvaises nouvelles économiques, la crainte d'une récession mondialisée et la ferme volonté des gouvernements d'aider l'industrie bancaire ont valsé dans la tête de tous et chacun cette semaine.

«La volatilité est incroyable», constate Lindsay Piegza, de FTN Financial à New York. Cela reflète l'humeur des investisseurs. D'un côté, on a une flopée de données très décevantes, et de l'autre on reçoit des injections d'optimisme du gouvernement et de la Fed qui s'engagent à soutenir l'économie quoi qu'il arrive.»

Les occasions d'achat sont peut-être alléchantes en raison des prix et de la perte d'environ 40% de la valeur des marchés mondiaux depuis le début de l'année. Mais le doute subsiste encore.

«Après une pléthore de mesures gouvernementales de sauvetage et une crise de ventes de panique, les actions se trouvent maintenant à un niveau historiquement bas, commente Sreekala Kochugovindan, analyste chez Barclays Capital à Tokyo. Mais l'étendue et la rapidité d'une éventuelle reprise restent très incertaines.»

Avec Agence France-Presse