Le Conseil du patronat aimerait voir le fardeau fiscal des Québécois rejoindre celui de la moyenne canadienne, et se réclame d'un sondage pour en avancer l'idée.

Le Conseil du patronat aimerait voir le fardeau fiscal des Québécois rejoindre celui de la moyenne canadienne, et se réclame d'un sondage pour en avancer l'idée.

Selon l'enquête commandée par le CPQ, trois Québécois sur quatre (76 %) souhaitent que le Parti libéral respecte son engagement électoral de ramener le fardeau fiscal des particuliers à la moyenne canadienne.

Cela inclut des partisans de l'ADQ et du PQ, qui y sont favorables dans une proportion de 82 et 64%.

Selon les derniers documents budgétaires du gouvernement du Québec, l'écart entre le fardeau fiscal des particuliers du Québec et la moyenne canadienne ne sera plus que de 646 M$, ou de 177 $ par contribuable, en 2008.

«Les réductions d'impôt accordées depuis 2003 ont rapproché grandement le Québec de la moyenne canadienne.

«L'écart qui reste à combler est relativement minime et nous invitons le gouvernement du Québec à en annoncer l'élimination complète dès son prochain budget», déclare le président du CPQ, Michel Kelly-Gagnon.

Mais pourquoi baisser les impôts? Avant tout pour répondre à la pénurie de main-d'oeuvre, selon le CPQ.

Des baisses d'impôt sont la clé pour inciter les employés qualifiés à travailler plus, étant donné qu'ils seront moins imposés pour leurs heures supplémentaires.

«Une réduction du fardeau fiscal devrait faciliter la tâche aux entreprises qui embauchent des travailleurs hautement qualifiés, plus mobiles que le reste de la main-d'oeuvre», affirme l'organisme.

Réalisé du 24 au 30 octobre 2007 auprès d'un échantillon représentatif de 1000 Québécois, le sondage Léger-Marketing pour le compte du CPQ comporte une marge d'erreur maximale de +/-3,1 %, et ce, 19 fois sur 20.