Le titre d'ExelTech Aérospatiale (V.XLT) a décollé mercredi en Bourse après la divulgation des résultats du deuxième trimestre.

Le titre d'ExelTech Aérospatiale [[|ticker sym='V.XLT'|]] a décollé mercredi en Bourse après la divulgation des résultats du deuxième trimestre.

L'entreprise montréalaise, qui fournit des services d'entretien et de révision d'avions, a vu ses profits presque doubler au deuxième trimestre de l'exercice 2007 par rapport à la même période de l'exercice précédent. Ses revenus ont augmenté de 17%.

Son titre a gagné 4 cents à la Bourse de croissance TSX mercredi, soit un bond de près de 20%, pour clôturer à 24,5 cents. On est cependant encore loin du sommet de 43 cents atteint en juillet.

Le chiffre d'affaires d'ExelTech a atteint 12,2 M$ au deuxième trimestre, par rapport à 10,4 M$ au deuxième trimestre de l'exercice précédent.

L'entreprise a attribué cette augmentation à la croissance de la demande en fait d'entretien de biréacteurs régionaux CRJ de Bombardier et d'avions à turbopropulseurs d'ATR et de Bombardier.

Le bénéfice net est passé de 183 000$ à 357 000$.

«Nous sommes très heureux de pouvoir annoncer des bons résultats pour un trimestre traditionnellement faible», a déclaré le président et chef de la direction d'ExelTech.

«Nous avons démontré une croissance dans tous les secteurs en raison d'une augmentation de plus de 70% de nos activités d'entretien d'avions de transport régional et de plus de 50% de nos activités d'entretien de ligne comparativement à l'année dernière.»

Le deuxième trimestre d'ExelTech est normalement au ralenti parce qu'il couvre les mois de juillet, août et septembre. Or, la période de vacances estivales est une haute saison pour les transporteurs.

«Ils veulent que leurs avions soient dans l'air, pas dans un garage de réparation», a commenté le chef de la direction financière d'ExelTech, Roland Blais, dans une entrevue téléphonique.

L'analyste Cameron Doerksen a fait savoir mercredi que les résultats d'ExelTech correspondaient à ses prévision.

«En dépit de nos inquiétudes au sujet du renforcement rapide de la devise canadienne, nous continuons à avoir une opinion positive au sujet de l'entreprise et nous conservons notre recommandation d'achat», a-t-il écrit dans un rapport.

«Nous croyons que le prix actuel de l'action, qui s'échangeait mardi à 40% de la valeur qu'elle avait à la fin du mois d'août, lors de la divulgation des résultats du premier trimestre, représente une intéressante porte d'entrée pour de nouveaux investisseurs.»

M. Doerksen a toutefois abaissé son prix cible de 50 à 40 cents.

Au deuxième trimestre, ExelTech a entrepris la construction d'un nouveau complexe de hangars de 21 millions de dollars qui devrait être terminé au printemps prochain.

L'entreprise avait étudié la possibilité d'effectuer cet investissement à l'étranger, mais elle a finalement choisi Montréal.

M. Blais a indiqué qu'ExelTech continuait à garder un oeil à l'étranger et considérait la possibilité de faire des acquisitions ou des partenariats qui lui permettrait d'obtenir de nouvelles expertises.

ExelTech lorgne notamment l'entretien des structures en matériaux composites et la révision de l'avionique.