Quand il voit le prix du magnésium sans cesse en hausse sur le marché mondial, le président du Syndicat des travailleurs du magnésium de Bécancour (STMB), Michel Gauthier, se dit que la région a perdu de belles opportunités depuis la fermeture de l'usine de Norsk Hydro.

Quand il voit le prix du magnésium sans cesse en hausse sur le marché mondial, le président du Syndicat des travailleurs du magnésium de Bécancour (STMB), Michel Gauthier, se dit que la région a perdu de belles opportunités depuis la fermeture de l'usine de Norsk Hydro.

«Tant que les bâtiments sont encore debout, il y a encore des possibilités. Nous, chez les TCA (travailleurs canadiens de l'automobile), on croit toujours à la survie de cette usine-là. Et avec toutes les conditions qui prévalent actuellement sur le marché du magnésium, on pense que l'usine de Bécancour a encore toute sa raison d'être.»

Le représentant syndical, toujours à l'emploi des TCA, mentionne que le prix du magnésium se situe actuellement autour de 5000 $ la tonne alors qu'il fluctuait entre 1500 $ et 1600 $ la tonne au moment de la fermeture de l'usine.

«Ce qu'on constate dans l'industrie, c'est que les compagnies augmentent leur capacité de production. On sait que plusieurs usines vont fermer en Chine durant les Jeux olympiques. Le prix du magnésium va encore monter de façon assez considérable, d'autant plus que les besoins sur le marché sont grandissants.» C'est ce qui lui fait dire que l'usine de Bécancour a encore sa raison d'être.

Dans ce contexte, il considère qu'Investissement Québec devrait repartir à la recherche d'investisseurs.

«C'est peut-être une chose intéressante à évaluer», dit-il, étant convaincu qu'un producteur de magnésium pourrait y trouver son compte en raison des prix de vente du métal.

Il trouve vraiment déplorable que cette usine soit encore fermée étant donné la façon dont les prix ont évolué à la hausse depuis l'annonce de fermeture, à l'été 2006.

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