Remstar invoque la situation précaire du réseau de télévision TQS pour demander au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) de lui octroyer une licence de diffusion - dépourvue de l'obligation d'offrir des bulletins d'information - jusqu'en 2015.

Remstar invoque la situation précaire du réseau de télévision TQS pour demander au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) de lui octroyer une licence de diffusion - dépourvue de l'obligation d'offrir des bulletins d'information - jusqu'en 2015.

Dans sa demande au CRTC, rendue publique vendredi, l'entreprise montréalaise dit vouloir viser un auditoire plus jeune, soit le groupe-cible des 18-49 ans.

Pour remplacer les nouvelles, les acheteurs de TQS proposent de diffuser des émissions régionales, axées sur l'actualité artistique et les «gens qui font l'événement», dans les marchés de Montréal, Québec, Sherbrooke, Trois-Rivières et Saguenay.

Cinq heures par semaine seraient consacrées à ces émissions à Québec, 1,5 heure à Sherbrooke, Trois-Rivières et Saguenay et 15 heures à Montréal. On entend mettre en vedette les gens des régions et les membres des communautés culturelles.

La nouvelle mouture de TQS compte également proposer des jeux questionnaires, des émissions «d'éducation informelle» et des «tribunes de nature informative». On retrouverait du sport le matin, des films l'après-midi et des dramatiques le soir.

Selon les chiffres divulgués vendredi par Remstar, les dépenses de programmation de TQS passeront de 66,9 millions $ cette année à 47,9 millions $ en 2008-09, puis à 57,2 millions $ en 2014-15.

L'abolition du service de l'information se traduira pas des économies de 21,3 millions $.

Le CRTC entendra la demande de Remstar à compter du 2 juin lors d'audiences qui se tiendront à Montréal et à Québec.