David Radler, celui qui a aidé les procureurs américains à faire condamner son ex-associé de longue date, Conrad Black, entre en prison ce lundi aux États-Unis.

David Radler, celui qui a aidé les procureurs américains à faire condamner son ex-associé de longue date, Conrad Black, entre en prison ce lundi aux États-Unis.

C'est le début du dernier chapitre de l'une des plus importantes poursuites criminelles contre de hauts dirigeants d'entreprise au Canada.

Radler, qui a déjà été le bras droit de Black aux commandes du troisième plus important empire médiatique au monde, devrait faire prendre ses empreintes digitales et être photographié dans la prison américaine où il commencera à purger sa peine de 29 mois pour fraude.

Il est le premier de trois accusés à se retrouver derrière les barreaux, après conclusion d'une entente avec les procureurs américains en vertu de laquelle il acceptait de témoigner contre son ancien patron et trois collègues, Jack Boultbee, Peter Atkinson et Mark Kipnis.

Selon James Morton, le président de l'Association du Barreau ontarien et avocat criminaliste de Toronto, qui a suivi le procès, ce n'est qu'une question de temps avant que les autres accusés commencent à leur tour à purger leur peine.

Les Black, Atkinson et Boultbee devraient se retrouver en prison à compter du 3 mars.

Radler a été le témoin vedette de la poursuite au procès de l'ancien magnat de la presse Conrad Black, et a permis de le relier à une opération de détournement de frais de non-concurrence destinés aux actionnaires de Hollinger International.

Dans le cadre de cette entente, les procureurs ont convenu de ne pas s'opposer à la demande de Radler de pouvoir purger sa peine au Canada, ce qui pourrait ramener la durée de son incarcération à aussi peu que six mois.