United Airlines a annoncé lundi son intention de supprimer 950 emplois de pilotes à compter de cet été. Ces suppressions de postes sont un nouveau coup dur pour la compagnie aérienne américaine qui avait déjà annoncé la suppression de 1 600 emplois ainsi qu'une réduction de sa flotte.
United Airlines a annoncé lundi son intention de supprimer 950 emplois de pilotes à compter de cet été. Ces suppressions de postes sont un nouveau coup dur pour la compagnie aérienne américaine qui avait déjà annoncé la suppression de 1 600 emplois ainsi qu'une réduction de sa flotte.
Le deuxième plus grand transporteur américain a annoncé la nouvelle à son syndicat de pilotes lundi, ajoutant que les modalités de ces coupes claires étaient encore en voie de discussion. Dave Kelly, porte-parole de la branche United de l'Association des pilotes de ligne, s'est refusé à tout commentaire.
Les premiers avis de licenciement seront envoyés mi-juillet pour effet en septembre, a précisé la porte-parole de United Airlines, Megan McCarthy. Les réductions de postes s'étaleront jusqu'à l'année prochaine, a-t-elle ajouté.
La compagnie emploie actuellement quelque 6600 pilotes, a-t-elle précisé.
Lors d'une assemblée des actionnaires la semaine dernière, les dirigeants de United ont détaillé les plans visant à la suppression de 1600 emplois, mais sans préciser quels secteurs seraient concernés. Les réductions de postes annoncées lundi s'ajoutent à ces 1600, a déclaré Mme McCarthy.
«A l'heure où nous réduisons la taille de notre flotte et où nous prenons des mesures à tous les niveaux de l'entreprise pour permettre à United d'être compétitive dans un contexte de flambée record des prix du pétrole, nous devons prendre cette mesure difficile mais nécessaire de réduction du nombre de personnes que nous avons pour faire marcher notre entreprise», a fait savoir la compagnie dans un communiqué.
Ces dernières semaines, la maison-mère de United, basée à Chicago, a multiplié les mesures pour faire face à l'augmentation des prix du pétrole, comme par exemple le maintien au sol d'au moins 70 avions et l'augmentation de ses tarifs les plus bas de 90 dollars (58 euros) pour un aller simple.
United et US Airways se sont en outre récemment alignées sur American Airlines en demandant 15 dollars (9,70 euros) aux passagers pour l'enregistrement de leur premier bagage.
L'action United Airlines a perdu 1,07 dollar (0,7 euro), soit 15% de sa valeur à 6,09 dollars (3,9 euros) lundi.