Le gouvernement du Québec accordera une subvention pour les nouveaux wagons du métro de Montréal à la condition que les véhicules aient un contenu canadien de 60%, incluant les activités d'assemblage.

Le gouvernement du Québec accordera une subvention pour les nouveaux wagons du métro de Montréal à la condition que les véhicules aient un contenu canadien de 60%, incluant les activités d'assemblage.

Le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, a affirmé que tel que mentionné lors des annonces précédentes, il voulait ainsi s'assurer que le niveau de contenu canadien exigé soit raisonnable.

Selon un communiqué rendu public mercredi par Québec, il revient au donneur d'ouvrage, la Société de transport de Montréal (STM), et non au gouvernement, de déterminer les exigences de son appel d'offres.

Toutefois, le gouvernement peut prévoir des conditions à la subvention qu'il verse à la STM, incluant que les futures voitures de métro, dont le constructeur n'a pas été choisi, comportent un certain contenu canadien.

S'inspirant de la méthodologie du Buy America Act, une disposition américaine, le gouvernement inclut toutefois les activités d'assemblage.

Ce contenu canadien devra être prévu dans l'appel d'offres qui sera lancé par la STM.

En janvier dernier, la Cour supérieure du Québec a établi que la STM devait procéder par appel d'offres public pour renouveler 336 voitures du métro, mises en service en 1966.

Le tribunal a ainsi annulé la décision du gouvernement qui, en mai 2006, avait annoncé qu'il avait demandé à la STM d'entrer en négociation exclusive, sans appel d'offres, avec l'entreprise canadienne Bombardier pour le contrat de remplacement des wagons du métro, évalué à 1,2 G$.

La filiale de la société française Alstom au Canada avait ensuite contesté devant la tribunal la méthode retenue par le gouvernement du Québec dans le projet de renouvellement de la flotte de voitures.

Un porte-parole de Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]], David Slack, a affirmé mercredi que son entreprise pourrait certainement atteindre au moins 60% de contenu canadien si jamais son offre est retenue à la suite de l'appel d'offres, qui n'a pas encore été lancé.