Malgré les soupçons qui avaient circulé à l'époque, la fusion de 1,3 G$ entre les Bourses de Montréal et de Toronto n'a pas donné lieu à de délit d'initiés, selon une lettre que les dirigeants de la bourse montréalaise affirment avoir reçu de l'Autorité des marchés financiers (AMF).

Malgré les soupçons qui avaient circulé à l'époque, la fusion de 1,3 G$ entre les Bourses de Montréal et de Toronto n'a pas donné lieu à de délit d'initiés, selon une lettre que les dirigeants de la bourse montréalaise affirment avoir reçu de l'Autorité des marchés financiers (AMF).

La lettre affirme qu'«à la suite d'une enquête relative aux transactions effectuées sur le titre de la Bourse par les dirigeants, employés, représentants et mandataires de la Bourse, de même que par tout individu ou personne morale ayant transigé sur ce titre, il appert qu'aucune infraction aux lois et règlements administrés par l'AMF n'a été commise», révèle la Bourse de Montréal [[|ticker sym='T.MXX'|]] .

«Par conséquent, l'AMF indique avoir procédé à la fermeture de son dossier d'enquête.»

Annoncée à la mi-décembre, la fusion entre la Bourse de Montréal et la Bourse de Toronto [[|ticker sym='T.X'|]], avait fait bondir à plus de 39 $ le titre de la place boursière montréalaise.

En août, le président et chef de la direction de la Bourse de Montréal, Luc Bertrand, avait investi près de 5 M$ pour acquérir 150 730 actions à 33 $ de la Bourse de Montréal, ce qui portait sa position dans le capital-actions de l'institution montréalaise à 1,4 million d'actions.

De plus, le Bulletin de l'Autorité des marchés financiers du 3 août révélait que Jean Turmel, le président du conseil d'administration de la Bourse de Montréal, avait déboursé 3,3 M$ pour acquérir 100 000 actions alors que l'administrateur Stephen Wayne Finch avait payé plus de 1,6 M$ pour acquérir 50 000 actions.

Aucune discussion ou négociation n'avait lieu entre les deux parquets au moment des transactions d'initiés, s'était défendu la Bourse de Montréal le 14 décembre dernier, peu après l'annonce de la fusion.

Les deux bourses avaient discuté à propos d'une éventuelle fusion plus tôt dans l'année, mais celles-ci étaient rompues au moment des transactions.